OUI.........mais.
Si le MAIS pouvait disparaître, il ne resterait que le OUI.
C’est la grande leçon que Gigi est entrain de nous donner...
Dans la presque totalité des livres spirituels que j’ai lu et croyez-moi, j’en ai lu beaucoup.... il est toujours question du grand OUI.
OUI dans le sens d’acceptation à ce qui est et non à ce qui devrait, ce qui pourrait ou encore ce qui aurait dû.... juste ce qui est.
Ces bouquins nous expliquent clairement qu’une bonne partie de nos souffrances, vient du fait que nous refusons ce qui se présente à nous. Ils nous expliquent que la vie se déroule, se manifeste et que nous en faisons partie, nous y sommes insérés, et nous au lieu d’essayer de faire un avec le déroulement, souvent nous faisons tout à fait le contraire .
Exemple: on fait une crevaison, tout de suite au lieu de faire un avec la situation, et de tout simplement faire ce qui doit être fait, on refuse. On se dit: « pas un Ostie d’flat Tabarnak, je vais tout me salir, pis m’as être en retard » Et nous voilà parti.... pus là pantoute. Ou encore aussitôt que quelqu’un n’agit pas selon nos normes ou nos attentes, on barre des 4 roues.... »as tu vu comment il m’a parlé »ou encore « il n’aurait jamais dû »....
On peut chercher chacun nos exemples, mais on passe notre temps à refuser et à critiquer au lieu d’accepter et d’agir en conséquence en étant présent.
Jamais les pensées n’ont réglé quoi que ce soit, et encore moins lorsqu’on est emporté. Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais lorsqu’on accepte une situation, avec vraiment un gros OUI à ce qui est, tout de suite on voit plus clair et ainsi nous sommes plus en mesure d’apporter une meilleure réponse à la situation.
Je ne trouve pas les bons mots pour expliquer tout ça, mais j’ai très bien ressenti les vérités à ce sujet, et bien que j’essaie de mettre tout ça en pratique depuis des années, j’ai encore toutes les difficultés du monde de vivre au présent et dire OUI à ce qui est....
Pis là, j’ai devant moi une Gigi, qui sans avoir jamais lu une seule page sur le sujet, découvre par elle même cette vérité.
C’est comme si elle avait cessé de porter des jugements, elle accepte la différence des gens, elle accepte sa maladie, elle est vraiment sereine. C’est comme si elle avait cessé de nager à contre courant.... elle s’est retournée sur le dos et se laisse maintenant descendre tout en prenant le temps de regarder et contempler ce qu’il y a autour d’elle. Bien sûr qu’elle va encore frapper quelques cailloux en descendant, mais je ressens très bien que c’est rendu pas mal moins forçant pour elle.
Je ne pense pas me tromper en disant qu’aujourd’hui, même en étant de plus en plus près de son départ, maman se sent beaucoup mieux, en paix et heureuse.
Ça pour moi c’est une grande leçon.